Gérer la nouveauté

La nouveauté peut être motivante pour certaines personnes : découvrir de nouvelles choses, de nouvelles personnes, de nouvelles pratiques, sortir de la routine,…

C’est aussi bienheureux dans certains contextes : quand on quitte quelque chose qui ne nous convenait plus, quand on aspirait à ce changement depuis longtemps.

Mais ça peut aussi être stressant et difficile : quand on ne l’a pas choisie, ou bien quand on quitte une stabilité bien ancrée, ou encore quand plusieurs facteurs sont nouveaux dans notre vie.

Et pour beaucoup, c’est un ensemble des deux : c’est à la fois grisant et angoissant !

Pour celleux qui enseignent, cette accumulation de nouveauté est fréquente. Certain.e.s la vivent chaque rentrée depuis plusieurs années :

  • Nouvelle école/établissement
  • Nouvelle équipe, nouveaux collègues
  • Nouveau(x) niveau(x)
  • Nouveaux programmes
  • Nouveaux locaux
  • Nouveaux supports /outil
  • Nouveau fonctionnement
  • Nouvelles fonctions

Ces nouveautés sont parfois conjuguées avec des nouveautés dans notre sphère personnelle

  • Nouveau trajet, nouveau domicile
  • Nouvelle situation de famille, de couple


Bien sûr, ces nouveautés et changements font partie de la vie, et chacun.e y fait face à sa façon. Ces situations de changement peuvent être source de stress par anticipation ou d’une période de stress le temps de retrouver un équilibre et des habitudes. Pour d’autres ce sont des vrais leviers de motivation qui leur permettent de se (re)mettre en mouvement.

Quand trop de nouveautés s’accumulent, et qu’on a l’impression de ne plus rien contrôler, on a besoin de retrouver de la sérénité en gardant le contrôle de certains aspects tout en travaillant sur sa capacité à lâcher prise sur les éléments qui ne dépendent pas de nous.

C’est un mécanisme tout à fait normal. Notre cerveau a besoin de sécurité et de savoir que nous avons le contrôle sur certaines choses.
En même temps, il est important de ne pas chercher à tout contrôler et accepter cette part d’inconnu. Il est important d’être flexible et de croire en notre capacité à nous adapter et trouver des solutions (je vous renvoie à mon article sur la confiance en soi)

« Il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous. » – Epictète.


On peut ressentir le besoin d’en discuter, de prendre de la distance ou de réfléchir à la meilleure manière pour nous de vivre ces nouveautés. Et se poser les bonnes questions :

Qu’est-ce que ces nouveautés impliquent pour moi, ma vie, mon entourage et mon organisation ?
Qu’est-ce qui est vraiment source de stress pour moi ? De quoi ai-je besoin pour vivre au mieux ces changements ? Qu’est-ce que j’ai envie de mettre en place ? Qu’est-ce que je garde d’avant ? Qu’est-ce qui dépend vraiment de moi ? Quels avantages vais-je tirer de cette nouvelle situation ?
Comment m’y préparer dans une juste mesure, sans m’épuiser, sans en faire trop ? …

Le coaching peut vous accompagner pour anticiper ces changements et mieux vous y préparer. Ou bien pour vous accompagner pendant la période de réadaptation, pour mieux vivre cette sortie de zone de confort.

Si vous avez envie de travailler avec moi sur cette thématique (ou une autre) et que vous avez envie de vous lancer dans un coaching, contactez-moi !

Être seul.e quand on dirige une école, un établissement scolaire, une circonscription

On parle de la « solitude du dirigeant » en évoquant les personnes qui dirigent des entreprises. Cette solitude est également ressentie quand on dirige une école, un établissement scolaire, une circonscription. Ce sentiment de solitude ou d’isolement peut avoir différentes sources. Voyons ensemble, ce qui peut générer cela et quels sont les besoins qui en découlent.

Vous êtes directrices et directeurs d’école, PerDir ou IEN ? Cet article est pour vous.

La solitude dans la prise de décision

On passe notre journée à effectuer des micros arbitrages et prendre des petites décisions. Mais quand on dirige une structure, une équipe, on a en plus à prendre des décisions qui auront un impact sur d’autres toute la journée. Il y a parfois la possibilité de prendre le temps de peser le pour et le contre, mais souvent, les décisions doivent être prises dans l’urgence, pour tout de suite (voire pour hier). Il faut également décider et prendre en compte les besoins parfois opposés de plusieurs personnes, croiser des informations que nous sommes les seul.e.s à avoir en intégralité. Et puis, souvent, ces décisions nous incombent parce qu’il en va de notre responsabilité et que personne ne les prendra à notre place. On peut parfois prendre conseil auprès de pairs, de proches, de collègues, … mais chacun répondra de son prisme (avec son contexte, sa vision, son caractère, sa connaissance du sujet). Alors parfois on hésite, et on reste seul. On aurait besoin d’un espace neutre et confidentiel, avec un interlocuteur qui nous aide à prendre de la hauteur, sans jugement, sans solutions toutes faites. Quelqu’un qui nous écoute et nous permette de désembrumer notre esprit pour y voir plus clair.

« On me donne des conseils mais au final, c’est moi qui porterait la responsabilité d’avoir dit non »

Solitude relationnelle et l’isolement dû au statut

Cela convient bien à certains et moins à d’autres. Cela est valable pour certains et moins pour d’autres. En fonction du cadre qu’on a mis en place, on peut ressentir un isolement du fait que nous soyons seul dans notre fonction sur notre lieu d’exercice. Même si certains arrivent à créer une réelle connivence professionnelle avec leur équipe, le statut de « dirigeant » peut créer de la distance et générer un certain isolement. Parce qu’on ne peut pas tout leur dire et qu’ils ne peuvent pas tout nous dire. Parce qu’on est parfois amené à prendre des décisions qui déplaisent. Parce qu’on veut garder une certaine distance. Parce que les autres oublient parfois que derrière un statut, il y a une personne.

On peut alors parfois avoir envie de questionner notre posture, réfléchir à une manière de sortir de cet isolement, trouver un équilibre relationnel ou tout simplement trouver un cadre pour réfléchir à voix haute et dire ce qu’on ne peut pas dire.

« Et moi, comment je vais ? A qui je parle ? »

La solitude de prisme

Nous l’avons évoquée au sujet de la prise de décision. Nous sommes parfois les seuls à pouvoir voir les situations avec une visibilité sur autant d’aspects. Et cela peut générer des incompréhensions, une difficulté à expliciter l’intégralité de notre point de vue. On peut alors avoir besoin de mieux comprendre les autres points de vue, de chercher comment être plus explicite ou alors, de pouvoir être écouté et accompagné pour faire le point sur notre vision des choses.

« Certaines de mes décisions sont incomprises. Mes collègues n’ont pas tous les éléments en leur possession »

Solitude dans les missions

Il y a de la solitude inhérente au fait que quand on dirige ou pilote, on est seul à le faire. Si cela est normal, cela peut entraîner une sensation perpétuelle de papillonnage, des difficultés à s’arrêter, une tendance à être sur-sollicité, des moments de surcharge cognitive et des difficultés à concilier vie professionnelle et vie personnelle. Des temps de respiration, de pause pour poser à plat ses pensées, prioriser, se décharger mentalement peuvent être les bienvenus. On peut également avoir besoin de repenser son organisation, son management (déléguer davantage ? Donner plus de cadre ? S’entourer différemment ?)

Solitude situationnelle

« Il y a certains sujets dont je ne peux parler à personne. »

Il y a certaines situations qu’on ne peut pas évoquer ou partager parce qu’on est seul à la vivre, parce qu’il y a des éléments à ne pas divulguer, parce qu’on est trop concerné, parce qu’on ne sait pas comment se positionner, parce qu’on est obligé de statuer sans être complètement aligné avec nos valeurs … Ces situations professionnelles, parfois occasionnelles (mais parfois fréquentes) nécessiteraient de pouvoir être accompagnées pour décompresser, voir les choses autrement, se poser les bonnes questions.

Solitude émotionnelle

Les émotions sont présentes à tous les instants de nos vies et nous informent. Parfois, on peut avoir tendance à les taire et ne pas leur laisser leur juste place. Devoir faire face à chaque instant, gérer les émotions de nos interlocuteurs, peut être pesant. Quel espace avons-nous pour accueillir nos émotions ? Pour pouvoir gérer notre stress et comprendre ses sources? Pour pouvoir réfléchir aux différentes façons dont nous pourrions nous ressourcer ?

« Je donne le change toute la journée, je dois être forte et savoir ce qu’il faut faire dans chaque situation. Mais ce n’est pas facile tous les jours. M’affirmer me coûte.»

Les conséquences de ces solitudes

Au delà du sentiment de solitude, des conséquences sur la santé physique et psychique peuvent poindre : épuisement professionnel, fatigue, surcharge, stress, vie personnelle mise entre parenthèse, non écoute de ses besoins (pas le temps de manger, de dormir suffisamment), problèmes de santé, …

Il est donc important de pouvoir trouver de l’écoute et se faire accompagner. Comme le dit l’adage : Mieux vaut prévenir que guérir !

« Il y a des jours où je ne mange pas. Je dors peu, et travaille tous les jours de la semaine »

Une réponse possible : le coaching

Avoir recours à un coach peut être un levier pour pallier cette solitude. Le coaching vous offre un espace confidentiel, neutre, une relation de confiance. Le coach est extérieur aux situations, et vous permet de vous poser les bonnes questions. Il vous offre un cadre sans jugement, qui tient compte de votre personne, de vos dilemmes de métier, de vos émotions.

Le coaching qui est tourné vers l’avenir, vous permet de prendre de la hauteur, du recul, de chercher vos propres solutions, de vous fixer des objectifs et réfléchir aux moyens de les atteindre. C’est un excellent moyen pour se préparer ou faire face au changement.

Je suis coache professionnelle certifiée, spécialisée dans l’accompagnement des professionnels de l’enseignement, de l’éducation et de la formation. Si ces différentes situations vous ont parlé, contactez-moi pour en savoir davantage sur le coaching.

Mots-clés : coaching professionnel, directeur d’école, directrice d’école, chef d’établissement, PerDir, Inspecteur de l’éducation nationale, Inspectrice de l’éducation nationale, prévention des risques psychosociaux

La confiance en soi

J’entends beaucoup parler de confiance en soi et d’estime de soi. Mais comment les définir et les distinguer ?

La confiance en soi, c’est un peu le niveau de conscience que j’ai de mes capacités et qui me permettra de passer à l’action. L’estime de soi concerne plutôt la valeur que l’on s’accorde, le regard que l’on porte sur soi-même.

On peut avoir l’une mais pas l’autre. On peut avoir l’une et l’autre. Estime sans confiance, confiance sans estime, confiance et estime…

Aujourd’hui je vous parle de confiance en soi. S’agit-il d’une qualité intrinsèque ? Peut-on la développer ? Comment ?

Je crois qu’on se met parfois bien facilement l’étiquette de « je n’ai pas confiance en moi ». Alors qu’en réalité, c’est quelque chose de variable en fonction des situations. Il y a des domaines et des choses pour lesquelles nous avons confiance et d’autre moins. L’idée c’est qu’on peut toujours gagner en confiance. Ce n’est pas un trait de personnalité fixe, ni prédéfini.

Par exemple, je me dis qu’une grande majorité des gens ont confiance en eux dans leur capacité à faire la vaisselle, fermer une porte, … Un peu moins pour les choses pour lesquelles on a moins d’entrainement, ou moins de réussites… Et c’est donc en faisant, en s’entrainant, et en réussissant de plus en plus et de mieux en mieux que nous développons notre confiance en nous, en nos capacité. Pour développer sa confiance en soi, il faut donc … agirfaireessayer s’entrainerpersévérer

La confiance en soi n’est pas quelque chose que je peux entretenir toute seule dans mon coin en faisant fi des autres. (Genre : Je m’enferme chez moi et je ne ressortirai que quand j’aurai enfin confiance…. On oublie !)

Quand je rédigeais mes bulletins, il m’arrivait d’écrire ou dire aux élèves (avec de très bonnes intentions) : « tu dois prendre confiance en toi ». Ce, sans vraiment avoir conscience de ce qui pouvait les aider en dehors de mes encouragements quotidiens et de ma foi en eux. Et quand on nous dit ce genre de choses, quand on nous dit « faut que tu aies plus confiance en toi », on a l’impression que c’est un travail qui nous incombe, que c’est de notre responsabilité (voire de notre faute si on n’y arrive pas…) ; comme si on pouvait le décider un beau matin ou bien gratter un ticket « confiance en soi ».

Mais j’ai maintenant compris que ce n’est pas le cas. C’est pas seulement une décision, une volonté et ça ne se gagne pas tout seul dans son coin. La confiance en soi prend sa source dans mes actions, dans les situations dans lesquelles j’ose, mais aussi dans le regard et le feedback des autres.

Donc :
Pour entretenir ma confiance en moi, j’ai besoin d’essayer, de faire des nouvelles choses, hors de ma zone de confort…
Mais aussi, de faire des choses que j’aime,  que je réussis, dans ma zone de confort. 
J’ai aussi besoin des autres pour m’encourager,  m’aider à voir que j’y arrive, me soutenir pour passer à l’action. J’ai parfois besoin des autres pour m’inviter à essayer/agir/oser, parfois pour ajouter du confort dans l’inconfort.  C’est également comme ça que je contribuerai à augmenter la confiance en eux de mes pairs.

Et moi je peux m’aider en me parlant à moi-même de façon positive et confiante. Si je répète tous les jours que je n’ai pas confiance en moi, je ne verrai que les éléments qui le prouvent. 
Si j’ai conscience que j’ai parfois confiance et que je peux l’avoir de plus en plus, je file un coup de main à mon cerveau pour y arriver. #biaisdeconfirmation

Désormais, j’ai conscience que la confiance se gagne à la fois :

  • dans le passage à l’action,
  • dans le fait d’oser faire de nouvelles choses, 
  • dans le confort de faire ce que je fais aisément 
  • dans le feedback des autres 

Le coaching est l’instance idéale pour travailler tout ça 😉

Je vous souhaite de vous envoler…

En ce début d’année 2022,
je vous souhaite de vous envoler
vers ce qui vous plait et vous attire,
vers les personnes qui vous font du bien,
vers la vie que décidez de vivre, …

Envolez-vous pour prendre de la hauteur,
Envolez-vous pour voir les choses autrement,
Envolez-vous pour souffler, respirer,
Envolez-vous pour oser, pour rêver
Envolez-vous pour mieux revenir,
Envolez-vous pour vous libérer,
Envolez-vous pour prendre soin de vous,
Envolez-vous pour être vous-mêmes,
Envolez-vous pour emmener les autres avec vous …

Love

Émilie LE PHAT TAN

Moi aussi, je me fais coacher.


Moi aussi je me fais coacher. 

D’habitude, c’est plutôt moi qui coache, mais hier, c’était mon tour, je me suis faite coacher.

Et j’ai envie de vous en parler parce que je change de focale pour cet article. Je ne suis pas la coache, je suis la cliente, je suis la coachée. Je peux donc aussi vous parler des bienfaits d’une séance de coaching de ce point de vue là. Que se passe-t-il en moi et pour moi lorsqu’on se fait coacher ? En quoi cela m’est-il utile ? Quelle est la plus value du coaching dans ma vie ?

Je vais donc vous parler un peu de moi, pour que vous puissiez voir les choses de l’intérieur.

Ce n’est pas la première fois que je me fais coacher, et lors de ma formation je me suis faite coacher de nombreuses fois. Et en tant que coach.e, il est important de continuer de se faire coacher (et de se faire superviser, mais ce n’est pas le sujet du jour). #etatdespritdedeveloppement

Être coach.e ne signifie pas, ne plus avoir besoin de coaching et tout savoir faire seule. Au contraire, les coach.e.s savent encore plus que quiconque à quel point on avance pendant un coaching et à quel point cela nous aide à clarifier nos pensées, nos désirs et nos objectifs. En tant que coache, j’ai besoin autant que n’importe qui de me faire coacher, d’avancer sur mes propres objectifs, mes problématiques, mes questionnements. Ce temps de prise de recul m’est super utile et me fait à chaque fois un bien fou. Je vais donc vous parler de moi, et de comment j’ai vécu cette séance. Je vais vous dire ce que cette séance me.a apportée et en quoi le coaching me fait avancer mieux et plus vite que si j’étais restée seule avec mon sujet dans mon coin. 

Il faut savoir que j’ai le cerveau « hyperpensant », qui ne s’arrête jamais. J’analyse tout, et je suis souvent en analyse « méta » de moi-même, mes propres fonctionnements, mes pensées, mes processus… Mais au bout d’un moment, tout devient hyper confus, puisque ça ne s’arrête jamais. J’ai mille pensées qui s’alimentent les unes les autres autant qu’elles peuvent se contredire. J’échange au quotidien énormément avec mes amies qui me sont d’un soutien sans faille et m’apportent beaucoup (#gratitude). Et je sais que formuler et verbaliser ou écrire suffit parfois à organiser mes pensées. 

Mais pendant une séance de coaching, c’est différent. C’est différent de mes discussions avec mes amies qui me connaissent si bien. C’est différent de mes moments d’écriture et de journaling. Cela est dû à la posture professionnelle du coach, à son écoute active, à son questionnement puissant, et à sa confiance dans la capacité du coaché à trouver les réponses qui lui conviennent. C’est dû à la relation qui existe entre la coache et sa coachée et au cadre posé… bref. C’est un vrai travail d’introspection et de réflexion. 

Hier, je me suis donc fait coacher par Amandine Rozet. Elle m’a fait bénéficier d’une séance de coaching suite à ma participation à un des épisodes de son podcast « Actrices de l’éducation ». Elle a instauré un cadre à la séance qui m’a permis de me sentir à l’aise tout de suite. Je la connaissais déjà un peu Amandine, car nous avons enregistré ensemble un épisode de son podcast.

Je suis arrivée avec un sujet un peu large, un peu flou (comme à chaque fois que je me fais coacher). Je savais sur quelle thématique je voulais avancer. Je ne savais pas précisément à quoi je voulais aboutir. Il y avait dans ma tête tout un tas de pensées autour de sujet et je voulais prendre des décisions, décider des actions à mener prochainement. 

Ce dont j’avais besoin pour cela, c’était de ce temps, où je ne serai pas interrompue ni distraite par autre chose ; ce temps où j’allais pouvoir mettre en mots toutes ces pensées ; ce temps où la coache allait me questionner sur des aspects que je n’abordais pas seule avec moi-même ; ce temps où personne ne me proposerait de solution, ni ne me donnerait son avis, mais ce temps où on m’écouterait simplement en me poussant à la réflexion.  Et c’est exactement ce qu’à fait Amandine, ce que je fais aussi en coaching : elle m’a écouté. Elle ne m’a pas seulement laissé parlé et écouté mes propos. Elle les a entendus, repris, répétés parfois, reformulés à d’autres moments. Tout en gardant sa neutralité qui me permettait d’avancer seule, moi-même, en fonction de mes besoins, de mon identité, … 

Ce temps, il est pour moi, et il s’agit d’une discussion d’introspection, où je n’ai pas à me soucier d’autre chose, où je peux creuser le sujet en profondeur, laisser libre cours à mes pensées et suivre mon mode de pensée. Dire quelque chose, me contredire la minute suivante, ne pas craindre de blesser ou dévoiler quelque chose. Je peux être complètement moi. 

Quand je commence un coaching (en tant que coachée), j’ai souvent l’impression de savoir à peu près où je vais arriver et en fait, c’est toujours la surprise. De la rencontre avec la coache, naît toujours des prises de conscience, des questionnements nouveaux qui me font arriver là où je ne serais pas allée seule. 

Et là, c’est exactement ce qu’il s’est passé. Je ne vais pas vous dire tout ce qui s’est dit ni tout ce qu’il s’est passé car cela reste entre ma coache et moi (la confidentialité est inconditionnelle en coaching). 

Mais ce que je peux vous dire, c’est que je suis repartie de cette séance de coaching avec l’esprit plus clair, reconnectée à mes valeurs, à mon mode de fonctionnement. Débarrassée d’idées qui n’étaient pas les miennes et allégée. Je savais ce que j’allais faire ou ne pas faire, et surtout, en étant alignée avec qui je suis, dans le respect de mon mode de fonctionnement.

Sans cette séance, j’aurais continué de réfléchir tout l’été à ce sujet. J’aurais peut-être mis en place des choses qui au final ne m’auraient pas convenu. Ou au contraire j’aurais culpabilisé de ne pas faire ces choses. J’ai donc gagné du temps pour avancer vers des choses qui me conviennent ; j’ai gagné en alignement et en congruence ; j’ai gagné en sérénité et en clarté. 

Voilà pourquoi, je crois au coaching et vous propose ce type d’accompagnement. Voilà pourquoi, je suis convaincue que nous devrions toutes et tous pouvoir nous faire coacher. Cela nous permet de remettre du sens, réaligner nos actions avec valeurs, avec ce que nous sommes. C’est un investissement sur nous-mêmes. 

L’équilibre vie pro / vie perso

Sous diverses formes, c’est une thématique récurrente en coaching : mieux gérer mon temps de préparation, mieux m’organiser le midi pour me libérer du temps, me dégager du temps pour moi, me fixer des limites pour savoir m’arrêter, …

Soit c’est l’équilibre vie pro / vie perso qui est directement visé, soit il est une conséquence de la demande des coaché.e.s

On se sent souvent envahi par la quantité de travail qu’on pense devoir fournir. Et parfois, on culpabilise à l’idée de ne pas en faire assez.

Mais j’ai envie aujourd’hui de questionner cette notion d’équilibre. Parce que ce mot, peut être lui même à l’origine de certaines pensées qui génèrent chez nous du stress, de la culpabilité, un sentiment de trop ou de pas assez.

Quand on pense à l’équilibre, on peut s’imaginer la traditionnelle balance de roberval dans sa position d’équilibre. Avec ses deux plateaux contenant le même poids. Et dès qu’on a plus d’un côté ou de l’autre, on se sent déséquilibré.e.

On peut alors avoir tendance, à rechercher le « juste équilibre » la combinaison parfaite, la juste quantité. Et alors, on est toujours dans le trop et le pas assez (d’un côté ou de l’autre). 

Mais, en réalité, l’équilibre de nos vies n’est pas quelque chose de statique. On ne peut pas dire qu’on aura atteint l’équilibre avec une certaine quantité d’heure de travail pour le pro et d’heure de vie perso. Parce qu’en réalité, l’équilibre vie pro et vie perso est un rééquilibrage perpétuel, et c’est sur cela qu’il faudrait plutôt travailler. 

Le juste équilibre, n’est pas le même pour tout le monde et n’est pas le même chaque jour, ni chaque semaine. Ce qui compte ce n’est pas d’avoir un équilibre parfait et identique tous les jours, c’est de pouvoir savoir comment et quand rééquilibrer. Prendre du recul, s’écouter, se connaître.

Parfois, j’ai des mercredis chill, cool, et d’autres comme aujourd’hui, bien remplis, voire trop. Mais c’est ok. J’en ai conscience et ça m’a permis de dire stop à 18h, sans culpabiliser de ne pas avoir tout fait, en me disant que demain soir, je me permettrai aussi de dire stop parce que je sais que je n’ai pas un stock d’énergie illimité. 

Qu’est ce qui me permet de savoir où j’en suis de ce rééquilibrage ? Sur quoi je réajuste cette semaine ? Demain ? 

Pour moi, mon outil, c’est mon bullet journal et mes trackers d’activité. Je vous expliquerai ça dans un autre article …


Je suis enseignant.e : Pourquoi me faire coacher ?

Il y a bien des sujets sur lesquels tu pourrais avoir envie ou besoin d’être coaché.e. Mais dans cette question, j’aurais envie d’écrire « pour quoi » en deux mots. Le coaching est tourné vers l’avenir. Tu peux lire mon article « Qu’est-ce que le coaching ? » pour en savoir plus.

Le coaching, c’est un accompagnement différent de tout ce que tu as déjà pu vivre.

Le coaching est un accompagnement qui te permet de prendre de la distance, de la hauteur. S’engager dans un coaching, c’est prendre un engagement avec toi-même, décider de t’accorder du temps pour avancer vers ce à quoi tu aspires.

Or ce temps, tu sais que tu cours sans arrêt après. On a la tête dans le guidon, et on est pris par l’urgence du quotidien. On ne prend pas le temps…

Le temps : Voilà un sujet qui peut se travailler en coaching : ton rapport au temps, ta gestion du temps, en classe ou hors de la classe.

En lien avec la gestion du temps, une autre thématique revient régulièrement dans les besoins des enseignants : travailler sur l’équilibre entre la vie pro et la vie perso. On peut travailler ensemble pour t’aider à déterminer quel est cet équilibre pour toi et de quoi tu aurais besoin pour l’atteindre ? Est-ce une question d’organisation ou autre chose ?

Et puis, il y a la partie émotionnelle, la gestion des émotions, la gestion du stress, de l’imprévu, l’urgence, la confiance en soi et en ses capacités à enseigner, retrouver un sentiment de légitimité …

Les enseignants sont aussi au cœur de différentes relations sociales et humaines : avec les élèves bien sûr mais également avec les collègues, la hiérarchie ou les familles.
Tu peux donc avoir besoin, de prendre du recul sur certaines situations, gérer certaines relations (préoccupantes, impressionnantes, conflictuelles, envahissantes, …) pour trouver des solutions ou te préparer à certains événements à venir

D’ailleurs, en terme de préparation aussi, le coaching peut t’aider : préparer un changement de poste, d’école, d’établissement, de niveau ; ou bien préparer un entretien de carrière, un oral, une soutenance ; préparer un retour en classe.

Tu peux aussi avoir besoin de faire le point, prendre une décision, envisager autre chose, un virage à 180 degrés dans ta carrière ou un besoin de changement et de renouveau…

Bref les raisons sont multiples. N’hésite pas à poser des questions en commentaire ou bien à me contacter par le formulaire de contact.

Tu veux savoir comment se déroule un coaching ? C’est par ici


Comment se passe un coaching ?

Le coaching peut te permettre de te fixer un cadre, ou des objectifs, de prendre de la distance et de la hauteur pour avancer. 
En posture de coach, mon principal outil est mon écoute active et mon questionnement puissant. Je ne t’apporte pas de solutions toutes faites, ni de solutions miracles.

L’objectif premier est ton autonomie ! Mon objectif n’est pas que tu aies besoin d’un coach toute ta vie. Je veux que tu puisses rapidement prendre ton envol.

Je t’aide à puiser dans ton propre potentiel, à identifier les obstacles pour voir comment les lever ou les contourner (c’est comme tu veux), à avancer à ton rythme et aller là où tu veux aller, faire tes choix, te comprendre et t’écouter. 

Combien de temps dure un coaching ?

Un coaching, c’est un nombre de séances défini (en général 5-6), d’une durée  d’une heure environ.

Les séances sont espacées de quelques semaines.

Lors de la première séance, tu fixes ton objectif et au cours des séances suivantes, il nous sert de fil rouge pour avancer. Il nous fixe un cadre de travail.

Mais ce cadre peut varier en fonction de chaque personne (séances plus courtes, plus longues, plus ou moins éloignées, …) On se met d’accord au début du coaching. 
C’est ce qu’on appelle le contrat de coaching : quoi, où, quand, comment ?

Comment se déroule une séance ?

Au début de chaque séance, on voit ensemble ce qu’il s’est passé depuis la séance précédente et tu décides de l’objectif de la séance. Ce n’est pas forcément clair tout de suite, mais je t’accompagne pour clarifier ta demande. Cet objectif séance va dans le sens de ton objectif de coaching. Chaque séance est un pas vers ce que tu veux atteindre.
Cela nous permet de savoir dans quelle direction on travaille ensemble et à quoi tu veux aboutir à la fin de la séance. Et ça, c’est le contrat de séance.

Où se déroulent les séances ?

Les séances de coaching peuvent avoir lieu en visio, en plein air, en marchant, dans un café, …
Pour le moment, les séances ont lieu en visio. Et cela permet de ne pas être limité par la distance.

Elles pourront avoir lieu en présentiel pour l’Ile-de-France quand les conditions sanitaires le permettront.

Qu’est-ce que le coaching ?

Tu as sûrement déjà entendu à maintes reprises le mot coaching, on entend ce mot dans beaucoup de contextes (coach professionnel, coach de vie, coach sportif, coach vocal, coach nutritionnel, love coach, …).

Mais finalement, tu ne sais peut-être pas vraiment de quoi il s’agit. Et il existe de nombreuses définitions.

Pour ce qui t’est proposé ici, voici comment on pourrait le définir :

Le coaching, c’est une façon de t’accompagner à atteindre tes objectifs, et à réussir ta vie personnelle et professionnelle en partant de tes besoins. Pour cela, le coach t’aide à trouver tes propres solutions, à développer ton potentiel, à aller vers du mieux-être dans toutes les dimensions de ta vie.

Émilie Le Phat Tan, @mestrucsdecoach

En tant que coach, je vais pouvoir t’apporter un nouveau regard sur les situations que tu vis, t’aider à identifier les freins, et t’aider à planifier les actions qui te permettront d’atteindre les objectifs que tu t’es fixés.

Comment ?

Pour le coaching individuel, il s’agit d’une succession d’entretiens, durant lesquels, le coach accompagne la personne coachée dans sa réflexion à partir d’une demande, d’une thématique (apportée par le coaché).

Pour cela, le coach doit :

  • faire preuve d’une grande qualité d’écoute, et de communication
  • instaurer un climat de confiance, et de confidentialité,
  • savoir poser les bonnes questions au bon moment,
  • être ouvert d’esprit pour éviter tout jugement,
  • savoir engager le client dans l’action tout en respectant son rythme, ses envies, ses demandes
  • être lui-même, être bien dans ses baskets 😉